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Yana Mbenda : « Je souhaite susciter la réflexion à travers mes films» 17 mai 2018 AOBM La réalisatrice camerounaise qui a projeté « Mulema », son dernier long métrage il y a quelques semaines à Yaoundé, a accepté de parler des innovations qu’elle apporte dans la réalisation des films africains et du milieu cinématographique local. Le 4 mai dernier à Yaoundé, vous avez procédé à la projection en avant-première de votre long métrage « Mulema ». Pouvez-vous nous parler de ce film ? « Mulema » est une jeune Camerounaise fière de ses racines. À 26 ans, elle est la plus jeune maire de son pays. Son élection a failli être compromise à cause d’un odieux chantage. Trois ans après son élection, elle décide de prendre des vacances et se rend à Yaoundé chez sa meilleure amie Isabelle. Un voyage qui annonce le début d’un grand chamboulement dans sa vie. C’est un partage que j’ai voulu faire avec ceux qui me feront le plaisir de regarder le film. C’est un film qui parle d’amour, de destinée et de haine. J’ai voulu montrer les méfaits de la trahison et de la haine. De montrer jusqu’où la nature humaine pourrait nous amener. « Mulema » est un hymne à la force de nos choix de vie. Quelle est la plus-value de votre travail par rapport aux autres réalisateurs camerounais ? Je n’aime pas parler en termes de plus-value. Je parlerais plutôt de construction collective. J’ajoute ma pierre à la construction de ce que pourrait être le cinéma camerounais. Alors je mets un accent particulier sur le jeu d’acteur et la qualité technique du résultat final. Avec « Mulema » justement, je me suis attelée à travailler avec des acteurs remplis de passion et de professionnalisme. Pour un profane qui regarde vos films, comment peut-il faire la différence entre vos scénarios et ceux des autres réalisateurs camerounais ? Comme je l’ai précisé plus haut, je mets un accent particulier sur la qualité du jeu d’acteur. Je ne veux pas simplement susciter les émotions avec mes films, je souhaite également susciter la réflexion. Donc j’essaie d’apporter au téléspectateur un moment de construction de son être ; un instant qui lui permettra d’être une meilleure version de lui. Après « Mulema », quelle est la suite ? Après « Mulema » je prévois dans quelques mois, la sortie d’un autre film dont le titre est « Hemle ». Je travaille parallèlement sur le nouveau format de l’émission « Inspiration » que je présente sur Roots TV. Quels sont vos rapports avec le ministère camerounais des Arts et de la culture (MINAC)? Y avez- vous certaines facilités ? Je ne sais pas si je suis en droit d’attendre des facilités du MINAC. Je fais partie de ceux qui se demandent ce qu’ils font pour leur pays, et non ce que leur pays fait pour eux. C’est déjà une très bonne chose que ce ministère existe, maintenant, qu’est-ce que moi en tant que camerounaise je dois faire pour que les actions que posent le ministère puissent être plus efficientes qu’elles ne le sont en ce moment ? Le Cameroun m’a tout donné, à mon tour de lui donner le meilleur de moi. Vu le contexte dans lequel évolue le cinéma au Cameroun, quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face au quotidien ? Merci pour la question parce qu’elle me permet d’aborder un sujet qui me tient particulièrement à cœur. (Rire) J’ai effectivement beaucoup de difficultés, bien entendu il y a les difficultés pécuniaires auxquelles font face tous les entrepreneurs. Mais au-delà de ces obstacles, il y a en a un qui me perturbe particulièrement ! Il s’agit de notre mentalité. Je suis stupéfaite par l’acharnement de certains à vouloir cultiver en eux la médiocrité et la paresse. Le gros souci pour moi, c’est surtout la gestion des relations humaines. Professionnellement parlant bien entendu. Je garde néanmoins l’espoir de pouvoir construire une équipe solide et productive. Vous êtes une « serial entrepreneur » particulièrement discrète sur la scène nationale et africaine. Pouvez-vous nous parler de vous ? (Rire). Je ne dirais pas un mot sur mon jardin secret. Par contre, je pourrais dire un mot sur ma vie professionnelle qui est un véritable arc à plusieurs cordes. Je m’attarderais sur quelques-unes de mes casquettes. J‘entreprends surtout dans le domaine de la communication, des médias. La chaine de télévision Roots TV, le média numérique Roots Talents et la maison de production Sekhmet Production sont des œuvres que j’ai la grâce de faire grandir, et ceci avec la précieuse aide d’une belle équipe. Propos recueillis par Jean Daniel Obama. Vues: 857 Partagez73 Tweetez +1Partages 73